Une fois le bien immobilier trouvé, et le prêt accordé, il ne manque plus que l’assurance crédit immobilier. Bien que les assurances prêt hypothécaire offertes avec les hypothèques soient attractives, car simples et faciles à contracter, elles ne constituent pas la seule option ni la meilleure. Avant de prendre une assurance crédit immobilier, il convient en effet de vérifier plusieurs éléments.
Une bonne assurance peut être conservée même si l’on change de prêteur
Lors de la négociation de votre prêt, il est possible de souscrire une assurance hypothécaire avec l’hypothèque ou de la contracter séparément par l’intermédiaire d’un courtier. L’hypothèque étant généralement renouvelable tous les trois ou cinq ans, rien n’empêche au terme de l’hypothèque de changer de prêteur afin de profiter du taux promotionnel d’une autre banque, et épargner une coquette somme. Mais ce scénario n’est malheureusement pas toujours envisageable lorsque l’assurance a été contractée conjointement avec l’hypothèque. Dans ce cas, le contrat d’assurance s’arrête, obligeant à en souscrire un nouveau, ce qui défavorable pour l’assuré qui a entre-temps pris de l’âge et dont l’état de santé s’est peut-être dégradé, car il y a fort à parier que la nouvelle banque revoie le risque à la hausse et par conséquent, augmente la prime. Une bonne assurance crédit immobilier doit pouvoir permettre de changer de prêteur en conservant le même contrat.
La prime est établie en fonction du profil de l’emprunteur au moment de la souscription
Toutes les assurances ne proposent pas d’établir la prime une fois pour toutes au moment de la signature du contrat. En effet, certaines compagnies introduisent une clause de révision périodique de la prime dans les contrats. Il s’agit pourtant d’un point crucial pour le souscripteur qui est garanti de conserver la même prime tout au long du contrat et même en cas de détérioration de son état de santé.
L’assurabilité est vérifiée à la souscription du contrat et non de la réclamation
De nombreuses compagnies n’entament aucune démarche de vérification de l’assurabilité du souscripteur au moment de la signature du contrat, ce qui joue généralement en défaveur de l’assuré. En effet, en analysant les risques au complet seulement lors d’une réclamation, elles portent préjudice au souscripteur qui entre-temps a vieilli et a toutes les chances de présenter un état de santé moins bon. Cela peut même avoir pour conséquence le refus de prise en charge de certains risques que l’assuré pensait couverts.
Le souscripteur est propriétaire du contrat et choisit son bénéficiaire
Les protections hypothécaires souscrites auprès d’un courtier permettent de bénéficier d’une couverture, comme celle offerte par les banques, en cas de maladie, d’accident, d’invalidité ou de décès, mais offrent également l’avantage que présentent les contrats individuels, et il s’agit là d’une grande différence. C’est en effet le souscripteur qui est le propriétaire du contrat, c’est donc lui qui détermine le bénéficiaire de la prime d’assurance, en l’occurrence l’établissement financier jusqu’au paiement intégral du prêt. La prime et le capital assuré sont fixes, ce qui évite également les mauvaises surprises. Enfin, le contrat souscrit par l’intermédiaire d’un courtier est transférable dans un autre établissement bancaire lorsque l’emprunteur décide de ne pas renouveler son hypothèque, mais de changer d’institution financière afin d’en souscrire une nouvelle, souvent plus compétitive.
Les assurances crédit immobilier, qui varient de 0,5 % à 2,90 % de la somme empruntée, représentent une part non négligeable dans le budget, et les risques couverts doivent être clairement identifiés au moment de la signature du contrat afin d’éviter les mauvaises surprises.
En matière de souscription de contrat d’assurance, il n’y a pas de secret : il est primordial de prendre le temps de magasiner, voire de négocier avant de signer, car cette démarche constitue la seule garantie d’être bien couvert et au meilleur prix.