Aussi appelée une assurance salaire, cette dernière est capitale. Pensez à toutes les dépenses hebdomadaires pour lesquelles vous puisez à même votre salaire, alors qu’aucune assurance invalidité n’est comprise dans votre plan d’assurance collective!
En cas d’invalidité, vous avez probablement déjà assuré vos paiements de dettes et autres obligations financières. Ainsi, vous êtes couverts quant à votre prêt hypothécaire, votre marge de crédit, les paiements de votre voiture, mais qu’est-ce qui assurera le paiement de vos factures de téléphone et d’électricité?
Si vous recevez un diagnostic de maladie grave ou avez un accident, il est important d’avoir une assurance salaire afin de continuer d’avoir des revenus pour couvrir vos besoins courants et pour conserver vos avoirs. C’est pourquoi cette assurance est absolument nécessaire.
L’assurance prêt: primordiale
Puisque l’assurance salaire vous permet d’assurer jusqu’à concurrence de 2/3 de votre salaire, il convient de la jumeler à une assurance prêt ou dette. Celle-ci servira à couvrir les paiements de vos dettes en cas de problème de santé. Si votre partenaire travaille, il est possible que son salaire soit suffisant pour couvrir les dépenses courantes, alors que ce type d’assurance couvrira vos dettes.
Il est important d’évaluer vos besoins selon votre situation financière. Plus chère que l’assurance prêt, l’assurance salaire comporte plusieurs garanties supplémentaires, telles que les suivantes:
- en cas de non-réclamation, les primes versées vous seront remboursées;
- l’option d’augmenter sans preuve médicale le montant perçu chaque mois;
- la possibilité de recevoir une prestation durant la reprise progressive de votre emploi, aussi appelée la reconnaissance de l’invalidité partielle;
- la remise d’un montant prédéterminé à vos héritiers en cas de décès ou de mutilation accidentelle;
- la liberté d’arrêter de payer des primes et de rester protéger;
- l’indexation de la prestation selon le coût de la vie.
La durée moyenne d’une prestation reçue pour invalidité varie entre 2 et 10 ans, mais peut s’étirer jusqu’à 65 ans. La prime augmentera en fonction de la longueur de la période d’invalidité couverte pour laquelle vous opterez.
Vous avez aussi l’option de choisir votre délai de carence, soit, après combien de jours d’invalidité vous désirez commencer à obtenir les versements de la prestation. Dans ce cas-ci, si vous optez pour 120, 60 ou 0 jour en cas d’accident; ou 120, 60 ou 14 jours en cas de maladie, la prime diminuera plus le délai d’attente sera long.
Pour réclamer
En cas d’invalidité, la compagnie d’assurance exigera le rapport médical du médecin qui vous a traité, en plus d’un formulaire de réclamation.
Si vous avez opté pour un contrat individuel plutôt qu’un plan collectif, c’est-à-dire un contrat obtenu via une caisse Desjardins ou une banque, vous avez dû remplir un questionnaire médical très détaillé lors de la souscription. Vous êtes alors moins à risque de vous faire refuser une réclamation pour oubli ou omission d’informations concernant votre état de santé.
Il est essentiel d’obtenir une protection avec exigences détaillées et complètes avant l’obtention du contrat. Ainsi, au moment de réclamer, vous éviterez d’essuyer un refus.
Rappelez-vous qu’il est capital d’assurer son futur et de le placer entre bonnes mains!