L’assurance invalidité, ou assurance salaire, est une des prestations les moins connues par les travailleurs. Pourtant, elle offre de nombreux avantages, en premier lieu le fait de garantir votre revenu dans le cas où le salarié ne peut plus travailler pour des raisons de santé.
Assurance salaire : de quoi s’agit-il ?
On peut distinguer deux types d’assurance : l’assurance collective et l’assurance individuelle. La première peut être par exemple une couverture commune pour tous les salariés d’une même entreprise. La seconde, comme son nom l’indique, est destinée à un seul bénéficiaire, comme pour le cas d’un travailleur indépendant. Le but de l’assurance invalidité est de préserver votre aptitude à accomplir vos obligations sur une durée précise (généralement plusieurs semaines) ou bien pendant des années (jusqu’à la retraite).
Invalidité : dans quels cas ?
Contrairement aux idées reçues, l’assurance invalidité n’est pas uniquement valable en cas de blessure : dans la majorité des cas, cela peut concerner des maladies. Ainsi, les bureaucrates sont tout aussi concernés que les personnes qui travaillent sur un chantier. Certains troubles mentaux comme l’anxiété ou la dépression peuvent également causer l’inaptitude à travailler. D’autres maladies comme le diabète ou le cancer peuvent invalider le salarié pendant un certain temps, voire plusieurs années. Donc, n’importe qui peut se retrouver dans ces cas. En Amérique, 30% des canadiens entre 30 et 64 ans seront en situation d’inaptitude durant leur carrière.
L’invalidité non prise en charge par l’Etat
Les régimes étatiques ne vous versent des allocations que si vous êtes en situation d’invalidité absolue, ce qui est défini de manière stricte pour chaque cas. Si l’inaptitude est temporaire ou partielle, vous ne pourrez donc compter que sur vos ressources.
Régime commun de l’assurance salaire
Votre employeur peut vous inscrire dans un programme de couverture commune pour l’assurance salaire. Si tel est le cas, il faut prêter attention à chaque terme du contrat. En effet, les prestations peuvent ne pas être suffisantes. De nombreux régimes couvrent le maximum d’indemnités. Mais au bout d’un certain temps, vous devrez subvenir vous-même à vos besoins. La majorité des contrats collectifs se réfèrent à un certain ratio du salaire. Il se peut également que l’indemnité soit imposable. Si vous estimez que la prestation n’est pas suffisante, vous avez deux options :
- Souscription d’assurance complémentaire figurant dans le programme prévu par votre entreprise
- Souscription d’une couverture supplémentaire à titre personnel.
Combien coûte une assurance salaire ?
Certes, vous devrez verser une certaine somme régulièrement au titre d’une assurance invalidité. Cependant, il s’agit d’un bon investissement car cela peut vous rapporter gros et vous aurez l’esprit tranquille si jamais vous tombez malade et que vous ne pouvez plus travailler.
Qu’est-ce qu’un fonds d’urgence ?
Si vous êtes un employé prévoyant — notamment si vous travaillez de manière autonome— vous penserez à laisser un certain budget de côté pour prévoir toute situation d’invalidité ultérieure. Sachez cependant qu’il existe ce qu’on appelle « fonds d’urgence », qui correspond à des économies que vous utiliserez en cas d’imprévus. La somme peut atteindre jusqu’à trois mois de paie. Même si ce sont des économies conséquentes, elles ne pourront pas vous suffire en cas d’inaptitude à travailler sur une longue période. Le mieux est de souscrire une assurance salaire personnelle, qui vous fera bénéficier de prestations appréciables et fixes et qui ne sont généralement pas imposables.
Parlez-en à votre assureur
Vous n’êtes toujours pas convaincu qu’il vous faut une assurance salaire ou vous ne savez pas quelles conditions inclure ? Prenez rendez-vous avec votre conseiller pour en parler.
Il vous présentera clairement les diverses options que vous pouvez choisir et qui sont compatibles avec votre cas. Une fois que vous aurez souscrit votre assurance invalidité, vous serez bien plus tranquille !