Souscrire une assurance pour protéger votre vie et celle de vos proches permet de prévenir les difficultés financières à la suite d’événement tragique causant l’invalidité ou le décès. Mais n’est pas assuré qui le veut et surtout, pas toujours au prix que l’on imagine. Comment estimer l’assurabilité d’une personne et quels facteurs pourraient impacter sur la prime à payer ?
Souscription d’une assurance vie : les étapes.
Pour faire simple, l’entrée en vigueur d’une assurance vie nécessite quelques conditions :
Vous devez remplir une proposition d’assurance avec un conseiller en sécurité financière en y déclarant l’assurabilité de la personne que vous souhaitez garantir ;
Après étude de votre demande, l’assureur peut accepter votre proposition directement ou vous faire part de ses modifications dans un document annexé au contrat d’assurance. Celles-ci peuvent porter sur la durée, le montant de l’indemnité ou tout autre point décisif. Il vous appartient ensuite de décider si vous voulez poursuivre ou non. Sans ce document supplémentaire, vous pouvez vous prévaloir de toutes les exigences émises dans le contrat principal ;
Paiement de la première prime ;
Entre temps, aucun incident ne doit affecter l’assurabilité de la personne.
Assurabilité : définition
L’assurabilité est la capacité d’une personne à remplir toutes les conditions exigées par les compagnies d’assurance pour qu’elles acceptent de la couvrir. Plusieurs facteurs de risque influant sur le montant de la cotisation sont pris en compte, notamment :
- L’âge :
Une assurance vie peut être souscrite à tout âge, mais le plus tôt serait le mieux, car plus on avance en âge, moins on a de chance d’être assuré à bas prix. Ainsi, les exigences diffèrent selon qu’il s’agisse d’un enfant ou d’une personne de plus de 50 ans qui devra passer un examen médical et se soumettre à certaines restrictions comme, entre autres, le risque d’augmentation de la cotisation au fil des années. - Le sexe :
En règle général, un homme paie jusqu’à 30 % de plus qu’une femme sur la police d’assurance du fait de leur espérance de vie moins élevée. - L’emploi :
Plus l’emploi exercé est dangereux (travail en hauteur, avec des machines tranchantes, dans le secteur du bâtiment, sur la route, etc.), plus la prime à payer augmente. - Le lieu de résidence :
Cela peut sembler inhabituel, mais même au Québec l’espérance de vie peut varier d’une région à l’autre et les compagnies d’assurance en tiennent compte dans leur calcul. - L’état de santé :
Une personne en bonne santé peut facilement obtenir une assurance moins chère tandis que celles qui n’ont pas cette chance doivent verser plus de prime. Certaines personnes souffrant de maladie à risque non assurable comme un antécédent de cancer ou d’AVC se voient même parfois refuser l’assurance. Il est donc plus judicieux de souscrire un contrat d’assurance vie quand on est encore en pleine forme. - Le tabac :
La consommation de tabac peut doubler le montant à cotiser puisqu’elle réduit significativement l’espérance de vie. Si vous fumez après souscription du contrat d’assurance, la prime en tant que non-fumeur ne changera pas. Par contre, si au cours du contrat de fumeur, vous arrêtez de fumer pendant plus de 12 mois vous pouvez renégocier votre prime. - L’alcool :
Les problèmes d’alcoolisme peuvent porter préjudice à l’assurabilité. - Les produits dopants :
Les personnes qui consomment des drogues non prescrites risquent de payer beaucoup plus en fonction de la nature de celles-ci, mais aussi de leur quantité et la durée de leur prise. - Le sport :
Un assuré pratiquant un sport extrême comme le parachutisme, l’escalade en montagne ou le sport mécanique, sur une base régulière, doit souscrire une assurance à la hauteur du danger auquel il s’expose. En revanche, s’il fait du sport pour garder la forme tout en consentant à manger sainement, la prime pourrait être revue à la baisse.
Au final, le montant de la cotisation peut donc varier considérablement entre deux personnes du même âge en fonction de leur mode de vie. À moins de souffrir d’une maladie à un stade avancé, une personne reste donc assurable pour un prix défini par sa qualité de vie.