L’assurance prêt immobilier veille à votre sécurité financière en protégeant vos paiements hypothécaires dans le cas où vous tomberiez malade ou décéderiez prématurément. Pour plus de clarté, voici 3 exemples de problèmes évités grâce à une assurance de ce type.
Cas n° 1 : un contrat individuel transférable dans une autre banque
Mise en situation
Lors de la négociation de votre prêt, vous avez souscrit une assurance hypothécaire par l’intermédiaire d’un courtier. Votre hypothèque de vingt ans étant renouvelable tous les cinq ans, vous trouvez un taux plus intéressant ailleurs au bout des cinq premières années et vous décidez de changer d’établissement bancaire, mais un élément nouveau vous fait hésiter. Votre état de santé s’est dégradé, vous avez pris de l’âge et vous craignez que la nouvelle banque revoie le risque à la hausse et, par conséquent, augmente la prime.
L’avantage avec les assurances hypothécaires souscrites auprès d’un courtier, c’est qu’en plus d’assurer une protection, comme le font les banques, en cas de maladie, d’accident, d’invalidité ou de décès, elles offrent des contrats individuels. Cela signifie que c’est le souscripteur qui est le propriétaire du contrat, et qu’il détermine lui-même qui est le bénéficiaire (en l’occurrence l’établissement financier, tant que le prêt n’est pas soldé). Le capital assuré peut être fixe, ainsi que la prime, et le calcul du risque se fait lors de la souscription de la police, et non lors du sinistre, comme le font les banques. Transférable, le contrat souscrit par l’intermédiaire d’un courtier suit l’emprunteur qui change d’établissement financier sans aucun problème.
Cas n° 2 : problème de santé handicapant
Mise en situation
Vous êtes un jeune actif et votre métier vous rapporte un salaire confortable. Vous vous mettez en couple, vous faites des enfants puis vous décidez d’accéder à la propriété avec votre épouse, pensant que vous pourrez assurer facilement le remboursement de votre prêt durant les 25 prochaines années. Vous investissez tous les deux et décidez de contracter une assurance pour votre prêt immobilier.
Alors que vos enfants sont encore petits et que votre épouse a des revenus modestes, vous apprenez que vous êtes atteint de la sclérose en plaques et que vous ne pourrez plus continuer à exercer votre métier. Cette nouvelle est un choc et pose de nombreuses questions, notamment sur le remboursement de votre prêt immobilier et l’avenir de vos enfants (lorsqu’ils devront faire des études par exemple).
Si vous avez choisi une police d’assurance couvrant les maladies graves, alors, vous pourrez bénéficier de revenus vous permettant d’assurer le remboursement de votre prêt sereinement. N’oubliez pas non plus de vous renseigner sur les polices d’assurances vie.
Cas n° 3 : le décès prématuré
Mise en situation
Vous vivez seule, vous avez économisé pendant de nombreuses années pour pouvoir accéder à la propriété. Vous n’avez jamais eu d’enfants et n’êtes pas en couple, mais vous avez toutefois décidé de prendre une assurance prêt immobilier pour ne pas imposer de dettes à vos proches s’il vous arrivait quelque chose. Dix ans avant la fin de votre prêt immobilier, vous décédez des suites d’un cancer. L’assurance de prêt immobilier prend le relais et solde vos dettes afin que vos héritiers (neveux, frères et sœurs si vous en avez) ne se retrouvent pas dans l’obligation de payer les échéances durant dix ans.
Il existe plusieurs types d’assurances de prêt hypothécaire, renseignez-vous auprès de votre courtier d’assurance et n’hésitez pas à comparer les offres ; lorsqu’il s’agit de montants élevés, la moindre différence peut permettre de faire d’importantes économies sur le long terme. Faites le point sur vos besoins en fonction de votre situation familiale, de vos revenus et de votre capacité de remboursement. N’oubliez pas de prévenir vos proches de votre démarche, surtout si les bénéficiaires ne sont ni vos enfants ni votre conjoint.